Sans les banquiers suisses, la Deuxième Guerre mondiale aurait été terminée plus tôt et des centaines de milliers d’être humains auraient eu la vie sauve. Ils ont fourni des milliards de francs suisses à Hitler, lui permettant d’acheter sur le marché mondial les matières premières stratégiques dont il avait besoin.
Les profits astronomiques de la guerre ont ensuite fondé la puissance mondiale de la place financière helvétique.
Des rapports de services secrets, surtout américains, récemment déclassifiés, révèlent la complicité active des banquiers suisses (marchands d’art, agent fiduciaire, bijoutiers, avocats d’affaires, etc.) qui ont recelé, « lavé » l’or que les SS avaient volé dans les banques centrales, les entreprises et les demeures privées des pays occupés, ou arrachés aux victimes des camps.
Dans le même temps, le gouvernement suisse refoulait à ses frontières des dizaines de milliers de réfugiés juifs, les renvoyant parfois directement vers les bureaux SS.
Jean Ziegler, l’un des meilleurs connaisseurs des rouages bancaires suisses, a mené l’enquête sur ces ahurissantes compromissions. Les documents sont accablants. Son livre – explosif, bourré de révélations et de récits à peine croyables – paraît simultanément en France et en Allemagne.
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« La lecture du livre de Jean Ziegler « la Suisse, l'or et les morts » confirme nos plus sombres pressentiments. On réfléchira une fois de plus aux raisons qui ont toujours poussé l'occident à ne parle... » Lire plus