Un dimanche matin, le corps de Dieter Frisch, riche industriel allemand, est trouvé inanimé aux abords de l’échiquier-jardin qui orne le parc de sa villa viennoise. Suicide ? Homicide ? Exécution d’une sentence capitale ?
Certes, il n’existe pas de sport plus violent que les échecs, et le jeune Hans Mayer devra payer le prix de sa passion pour cette armée déployée sur les cases blanches et noires.
Quant à son maître, le juif Tabori, il ne peut oublier l’interminable partie jouée dans le bureau d’un officier SS, alors que les cheminées des fours assombrissaient le ciel de Bergen-Belsen.
Les voix qui alternent pour démêler cette histoire ont une seule et même obsession, grâce à laquelle le cercle finira par se refermer : un coup magistral, périlleux mais efficace, la variante de Lüneburg.
« M'avait fait penser à "Le joueur d'échecs" de Zweig. J'ai suivi avec intérêt cet auteur de frontière, né à Gorizia, en Vénétie julienne, et très prolifique, dont celui-ci est le premier roman. » Lire plus