Mathea Martinsen, une veuve âgée de « presque cent ans", vit seule dans un petit appartement à Haugerud, une banlieue calme d’Oslo. Depuis le décès de son mari, Epsilon, elle sent l’approche de sa propre mort, et sa pente la vouerait facilement à l’effacement, au repli ou à la transparence, mais elle décide de surmonter sa phobie sociale afin de laisser quelques traces dans ce monde. Ses efforts de socialisation sont héroïques, drôles, et souvent ratés. Sa meilleure compagnie demeure en fin de compte les fantômes qui l’habitent, en particulier celle d’Epsilon, avec qui elle maintient un dialogue presque permanent, pour une belle histoire d’amour qui ne s’éteint pas.
Un roman écrit à la première personne, où souvenirs et impressions se confondent dans un présent décloisonné et hanté par le passé, pour offrir le récit drôle et poignant de la vieillesse approchant de son terme.
Kjersti Annesdatter Skomsvold est née en 1979 à Lutvann (Oslo). Jo fortere jeg går, jo mindre er jeg, publié en 2009 aux éditions Oktober, est son premier roman. Il a reçu le Prix Débutant Tarjei Vesaas en 2009, et s’est vu traduire dans une dizaine de langues.
Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud
« Après les Chroniques de San Francisco, j'ai enchaîné avec un autre livre en dehors de ma zone de confort littéraire. Février est le mois des expériences littéraires on dirait ! En effet, je lis rareme... » Lire plus