Vendredi 19 décembre 1897 : on trouve un inconnu évanoui dans la neige, dans une forêt aux environs de Bucarest. Il est habillé bizarrement, ne porte ni barbe ni moustaches, s'exprime d'une drôle de façon. Toute la ville est en effervescence : serait-ce Jack l'Éventreur, à la une de tous les journaux, un fou échappé de l’asile, un vrai faussaire ou un faux journaliste? Et s’il venait d’une autre époque ?
Un voyage dans le temps qui nous entraîne, à la suite de ce personnage mystérieux, dans la capitale roumaine à la fin du XIXe siècle, le siècle de la joie de vivre, où l'on croyait fermement à l'avenir et aux progrès de la science. Un compte à rebours, en treize journées trépidantes, avant le réveillon du 31 décembre 1897.
Historique, fantastique, policier : Ioana Pârvulescu tire habilement tous ces fils, tissant le passé avec le présent, l’Histoire avec la fiction, dans un roman savoureux et pétillant.
Prix de l’Union européenne pour la littérature (2013)
Traduit du roumain par Marily Le Nir
Ioana Pârvulescu, née en 1960, enseigne la littérature à l'université de Bucarest. Elle a écrit plusieurs essais sur la vie quotidienne aux XIXe et XXe siècles et a beaucoup pratiqué le journalisme littéraire. Son premier roman, La vie commence vendredi, est traduit dans une dizaine de langues européennes.
Marily Le Nir, professeur de langues vivantes, se consacre depuis près de vingt-cinq ans à la littérature roumaine : elle a traduit, entre autres, Gabriela Adamesteanu, Florina Ilis, Norman Manea, Nicolae Steinhardt, Eugen Uricaru.
« C'est le portrait de la Bucarest 1900 avec des personnages attachants et une multitude d'informations d'une époque et d'un lieu donné : quand on lit le roman, on a l'impression d'y être. L'équilibre ... » Lire plus
« Ioana Pârvulescu - qui signe ici son premier roman après une série d'essais, à la fois érudits et savoureux, sur les mystères de Bucarest au XIXe siècle - connaît admirablement la presse roumaine de l... » Lire plus