Si le XVIIIe siècle a été pour Kant « le siècle de la critique à laquelle il faut que tout se soumette », le temps où nous vivons signe le triomphe de la confusion à laquelle rien n’échappe. Mais la critique ne se limite pas à un exercice intellectuel et mental, la marque de ce qu’on appelle l’« esprit critique ». Elle est une attitude et même un geste, une manière de dire, de penser et d’agir et surtout une exigence politique. C’est l’une des conditions du vivre-en-commun et sa force aujourd’hui nous manque.
« Ce fascicule de 42 pages ne pouvait qu'attirer le sempiternel critique de soi-même, d'autrui et de la société. Il m'a plu et déplu. Le déplaisir d'abord, à lire un texte serré, déroulé en termes s... » Lire plus