Encombrement des espaces, netteté de la peau, intimité sensible, les critères anciens du propre et du sale ne sont plus ceux d’aujourd’hui. Des faits apparemment identiques ne déclenchent au fil du temps ni les mêmes appréciations ni les mêmes réactions : la transpiration collant à la peau, le cheveu supportant la vermine, l’odeur émanant des corps. La propreté de nos pères, celle de l’Europe classique par exemple, n’était pas la nôtre : elle pouvait exister sans le recours à l’eau, en favorisant quasi exclusivement l’apparence extérieure, l’habit. L’histoire du propre et du sale est ainsi celle d’un lent raffinement. Elle montre comment se fabriquent les seuils du goût et du dégoût. Leurs différences avec les nôtres réveillent la consci...
Lire plus« Un essai très instructif. Je salue d'ailleurs le travail de l'auteur qui a consulté une liste impressionnante de documents très variés (romans, mémoires, minutes, traités -de police, de médecine-, ma... » Lire plus
« Je reconnais à Georges Vigarello le mérite d'avoir étudié, de manière rigoureuse et scientifique, un sujet aussi général et diffus que l'hygiène. Il s'est intéressé à l'intimité de nos ancêtres, ce qu... » Lire plus
« Georges Vigarello a été un de mes profs les plus marquants. "Le propre et le sale" est une analyse historico-sociale de l'hygiène depuis le moyen âge. Ce livre pose surtout la question de l'interrup... » Lire plus
« J'ai appréhendé pour la première fois les travaux de Georges Vigarello par le biais de conférences en ligne, comme ce fut également le cas pour Michel Pastoureau. Enthousiasmée par ses interventions, ... » Lire plus
« Personnellement j'ai adoré. J'aime les livres d'histoire, surtout celle de la vie quotidienne. Bon le résumé du livre tout le monde y a accès. Quand je lis ces livres où franchement le confort e... » Lire plus