Aux abords de la ville de Zamana, lorsqu’une fusillade éclate entre des tueurs pakistanais et un espion américain, la vie de Nargis bascule. Pris dans les tirs croisés, Massud, son mari, architecte comme elle, épris de beauté et de justice, meurt avant qu’elle ait pu lui avouer son terrible secret.
Menacée par un officier des services du renseignement qui la somme d’accorder son pardon au meurtrier américain, Nargis craint que la vérité sur son passé n’éclate au grand jour. Car depuis quelque temps, du haut des minarets de la ville, un inconnu dévoile l’intimité de certains habitants. Dans un pays où les accusations de blasphème sont monnaie courante, ces dénonciations anonymes sèment la terreur parmi la population.
Nargis prend alors la fuite en compagnie de deux jeunes gens, Helen, la chrétienne, et Imran, le mystérieux Cachemirien, à la recherche d’un îlot de paix et d’amour, loin de la violence et de la folie des hommes.
Par la magie de cette prose lumineuse qui caractérise le style de Nadeem Aslam, le passé et le présent du Pakistan, marqués par la corruption, l’intolérance, mais aussi la résilience et l’espoir, se reflètent dans un même miroir.
Nadeem Aslam, né au Pakistan en 1966, a quatorze ans lorsque sa famille, fuyant le régime du général Zia, s’installe en Angleterre. Après des études à l'université de Manchester, il se consacre à l'écriture. Le Sang et le Pardon est son cinquième roman, en cours de publication dans une douzaine de pays où son talent est largement reconnu. Son œuvre est publiée aux Éditions du Seuil.
Traduit de l’anglais par Claude et Jean Demanuelli
« Aslam est un maître des mots et des images saisissantes. »
The Times
Claude et Jean Demanuelli, agrégés d’anglais, universitaires, prix Rhône-Alpes du livre 2007 pour la traduction et prix Baudelaire 2010, ont signé ensemble ou séparément plus de soixante-dix traductions des œuvres de Virginia Woolf, Henry James, John Updike, Richard Powers, Susan Minot, Zadie Smith, Muriel Spark ou Rose Tremain, mais aussi de celles de représentants des littératures indienne et pakistanaise anglophones, dont Arundhati Roy, Hari Kunzru, Shashi Tharoor, Nadeem Aslam ou Kiran Desai.
« Des pages déchirantes et révélatrices qui rappellent l'univers de Joseph Conrad. » Stephen King
« Un livre traversé par une rage silencieuse et une beauté fulgurante. »The Economist
« Malgré la souffrance et la cruauté qu’il décrit, Le Sang et le Pardon est un livre réconfortant grâce à la foi d’Aslam dans l’intégrité et le courage de ses personnages. » Francine Prose, The New York Times Book Review
« D'entrée de récit, la mort d'un homme parfaitement tranquille est annoncée. Il est victime collatérale d'un assassinat raté d'un américain. Nous sommes au Pakistan. Sa veuve, déjà marquée par l'assass... » Lire plus
« Nargis et Massud, un couple d'architectes musulmans, vivent à Zamana. La vie de Nargis bascule le jour où Massud est accidentellement tué dans un échange de tirs. On la somme alors d'accorder son pard... » Lire plus
« Cette histoire est un miroir. Celui qui ose s'y regarder va s'apercevoir de l'équilibre précaire de sa propre société. Ce qui est incroyable c'est que la vie peut persister sans oubli et sans haine. C... » Lire plus
« Au Pakistan de nos jours, chacun peut au regard de la loi accuser son voisin de blasphème, et déclencher ainsi son arrestation, voire sa condamnation à mort. La corruption est partout. La mort aussi q... » Lire plus
« Que de douleur(s) dans ce magnifique roman ! Mais que de poésie aussi ! Je n'ai pu que rêver de la bibliothèque de Nargis et Massud, de leurs maquettes en papier et de leur amour sincère et tranqu... » Lire plus
« Des 5 romans de l'écrivain anglo-pakistanais Nadeem Aslam, le dernier en date, Le sang et le pardon, est sans aucun doute le meilleur avec La cité des amants perdus. Une véritable plongée dans une vil... » Lire plus
« Je m'attendais ,en choisissant de lire ce roman ,à la découverte d'une culture dont je n'avais qu'une très vague idée(basée surtout sur les idées reçues colportées par les médias).Ce fut une véritable... » Lire plus
« Epigraphe : « Il n'y a pire négateur de Dieu que celui qui au lieu de se révolter accepte l'injustice. » Quatee Shifaï Le premier endroit que l'on remarque est la forteresse du minaret. Tandis q... » Lire plus