Anton Sorrus, homme simple et sans histoire, tourne et retourne dans son lit. Sa femme dort, la maison est vide, la peur le ronge. Toutes les ruses sont bonnes pour terrasser l’insomnie. Mais l’apparition d’un son mystérieux, non identifiable et à la provenance douteuse, vient transformer cette nuit sans sommeil en crise obsessionnelle. Un incident de chasse hante sa mémoire, Anton est frustré, sa promotion ne vient pas, une fête a sans doute été organisée sans qu’il soit invité, son beau-père le surveille et l’idée de mort le tourmente. A la poursuite de l’origine de ce son étrange, pour se tirer de l’incertitude, de l’oreiller jusqu’au ciel étoilé, le héros de cette aventure s’élève hors de sa vie ordinaire, pour découvrir les rives d’une vie nouvelle.
Une écriture remarquable, précise et élégante, entre le rêve et l’introspection, pour ce huis-clos dans la grande nuit du monde.
Aram Kebabdjian est né en 1978. Titulaire d’un doctorat en histoire de la philosophie (sur Kant et la géographie), il mène par ailleurs une carrière de photographe. Antiquaire et marchand de livres anciens, c’est au contact des tableaux et des éditions originales qu’il a écrit son premier roman, Les Désœuvrés. Paru lors de la rentrée littéraire 2015, ce texte a connu un beau succès d’estime littéraire.