On ne dira jamais assez la souffrance des harkis.
On ne parlera jamais assez de l'exclusion, de l'ostracisme et du mépris qu'ils endurèrent et qu'ils endurent encore.
Dalila Kerchouche a vécu cette douleur, dans sa chair et dans son âme, et a assisté, impuissante et révoltée, aux humiliations faites à ces milliers d'hommes et de femmes qui ont tout donné à la France.
Auteur d'un premier livre remarqué, Mon père, ce harki, elle a choisi aujourd'hui la fiction pour raconter, à travers l'histoire de Leïla, fille de harki, la révolte, l'apprentissage de la liberté, la découverte de l'amour et la reconquête de la dignité.