Elle est en prison, accusée d'avoir tué avec préméditation mais sans raison un homme qu'elle avait entraîné à Venise. Elle rédige son journal pour mieux comprendre ce qui lui est arrivé, quelles sont les raisons qui l'ont poussée à quitter un mari qui l'aimait, un fils qu'elle adorait, une vie douce et tranquille.
Elle ne regrette rien, ni son geste, ni son passé, ni cet emprisonnement qui l'accule à l'élucidation d'elle-même. Et si la littérature pouvait faire basculer nos vies ? Et si ce que nous lisons pouvait affecter nos existences ? Dans Les Chambres de la mémoire, l'héroïne, lectrice amoureuse des romans de Dashiell Hammett, fan du Faucon maltais, tente de démêler le vrai de l'imaginaire.