Pendant des années ils se sont abandonnés à ses soins, à la sécurité qu’elle leur transmettait : madame A., la servante au grand cœur, a élevé avec amour le petit Emanuele et materné ses parents, faisant face à toutes leurs incertitudes. Aussi, quand elle s’éloigne discrètement pour affronter seule la maladie, le monde semble s’écrouler. Nora et le narrateur s’aiment, mais cela ne suffit pas; ils se sentent soudain démunis, ne savent comment s’y prendre, et les humeurs de chacun prennent le dessus. Contrairement à ce qu’ils pensaient, les fluides qui coulent en eux ne peuvent se mélanger. Mais, avant de les quitter définitivement, madame A. saura leur insuffler le courage de prendre en main leur vie.
Dans ce roman d’apprentissage familial, intimiste, habité, une histoire de deuil se mue en histoire d’amour.
Né en 1982 à Turin, Paolo Giordano est docteur en physique théorique. Ses deux premiers romans, La Solitude des nombres premiers (2008) et Le Corps humain (2013), se sont vendus dans le monde entier à plusieurs millions d’exemplaires et ont obtenu de nombreux prix parmi les plus prestigieux.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer
Nathalie Bauer, auteur de romans, a traduit plus de cent ouvrages italiens en français dont des œuvres de Mario Soldati, Primo Levi, Natalia Ginzburg, Elisabetta Rasy.
« Un cours roman, mais subtil et plein de renaissance. Paolo Giordano écrit avec beaucoup de retenue, pèse et pose des mots sur la maladie, le cancer. Une longue période plane sur un couple et leur fils... » Lire plus
« Un très court roman mémoriel et subtil. » Lire plus
« Son titre l'indique peut-être : ce petit livre parle de sentiments. C'est une parenthèse qui nous transporte vers le domaine délicat de la maladie et de la fin de vie. Du deuil qui s'empare de nous ... » Lire plus
« Bon, autant le dire tout de suite, ce n'est pas un livre qui respire la joie et le bonheur! Au contraire, il traite de la maladie qui, inexorablement, s'en prend à Babette - sorte de grand-mère et mè... » Lire plus