« Ce dont je rêve, c’est d’un récit extrêmement simple, encore plus simple, qui se déroulera comme la vie même, avec ses piétinements, ses retours, ses agitations, ses sommeils, ses fugitives magnificences. Je voudrais me livrer si franchement à la vie, ne me mettre à écrire qu’après un abandon si total, un acte de foi si fervent, que chaque phrase, chaque mot même, si humble, si pauvre soit-il, garde le chaud reflet et la palpitation de cette ferveur. »
Cette magnifique pensée d’écrivain, prêtée à son héros, c’est Maurice Genevoix qui l’a réalisée exactement dans Les Mains vides.
Parue pour la première fois en 1928, cette histoire d’un artiste tourmenté jusqu’à la folie, proche de ceux qu’a peints Maupassant, échappe au temps par le charme d’une écriture limpide et charnelle et d’une maestria romanesque qui enchanteront les admirateurs de Maurice Genevoix.
« Roger Cassagnères est un artiste peintre sans véritable talent. Confronté en permanence à la dualité de ses pensées qui le ballotent entre des rêves fous et une réalité désastreuse, il mène une existe... » Lire plus