Ayant quitté un Londres sinistre et après une traversée difficile avec Mrs. Escridge, sa mère ruinée, à seize ans, Elizabeth arrive à Dimwood, riche plantation de Géorgie où un parent, William Hargrove, les recueille. Vont-elles l’une recommencer sa vie et l’autre commencer la sienne dans ce pays inconnu où l’hiver n’existe pas, au milieu des magnolias et des roses ? La plantation heureuse cache, cependant, bien des drames. En 1850, les Etats-Unis n’ont jamais été aussi près d’une rupture entre Sud et Nord. La Sécession est dans l’air. Elizabeth croit que rien n’arrive jamais, lorsque, un soir de bal, elle voit Jonathan. Bien entendu, c’est toujours la personne qui n’est pas pour vous, celle ou celui contre qui on vous met en garde, l’ennemi en somme, qui fait battre votre cœur. L’amour ne connaît aucun interdit.
La vie, autour de la jeune Anglaise dont la beauté blonde fait des ravages, s’organise à Savannah, puis en Virginie chez un ami de la famille, « Oncle » Charlie. Là, c’est le tourbillon des fêtes de la société, et la foule des jeunes cousins et cousines, des amis, des serviteurs des Noirs parmi lesquels Betty, vieille femme maternelle, dévouée de tout son âme, et une énigmatique Galloise, Miss Llewelyn, qui régente la plantation de Dimwood et joue secrètement les entremetteuses pour Elizabeth et Jonathan. Celui-ci a épousé une belle femme riche qui a dans les veines un peu de sang noir. Aussi a-t-elle emmené son jeune époux en Europe, à Vienne, où cela n’a aucune importance pour être « reçue ».
En virginie, dans le domaine de Charlie Jones, Elizabeth répond à l’amour de Ned, le fils encore étudiant de son fastueux tuteur. Mais sans oublier Jonathan. Et elle s’interroge : « Peut-on aimer deux hommes à la fois ? » C’est le destin qui en décidera…
Apparenté à toutes les grandes familles du Sud, ayant passé une partie de sa jeunesse dans son pays lointain, Julien green raconte, dans ce livre plain d’amour et de fureur, l’aventure d’un être de désir, car il s’agit pour Elizabeth de posséder la vérité dans une âme et un corps.
« "Sudiste corps et âme, ce qui touchait le Sud m'émouvait trop, je ne supportais pas l'idée que ce livre ne fut pas conforme à mes sentiments ; et ceci non par aveuglement, mais parce que tout ce qui p... » Lire plus
« Elizabeth Escridge a seize ans lorsqu'elle arrive (avec sa mère, veuve et ruinée) chez ses riches cousins américains, à la plantation Dimwood (fief de l'oncle William Hargrove) où elles sont toutes de... » Lire plus
« J'ai su avant même de le commencer que j'aimerai "Les Pays Lointains". Ce que j'ignorai en revanche, c'est combien j'allais me laisser emporter par le souffle romanesque de l'intrigue imaginée par J... » Lire plus
« En 1850, Elizabeth 16 ans et sa mère, Mrs Escridge ruinée quittent Londres pour arriver à Dimwood, riche plantation de Géorgie où un parent, William Hargrove, les recueille. Dans ce long et grand ... » Lire plus
« A travers les tribulations sentimentales d'une adolescente anglaise accueillie en 1850 dans une riche plantation du Sud des Etats-Unis, se révèle tout un pan de l'horrible histoire qui a présidé à l'u... » Lire plus
« Etant en pleine période «plantations et sud esclavagiste», ma recherche d'un roman historique avec héroïne de caractère, je le devine, ne s'arrête pas au sacro saint «Autant en emporte le vent». Je me... » Lire plus
« Avec "Les pays lointains" de Julien Green, nous sommes transportés pendant plus de 800 pages en 1850 dans le sud des Etats-Unis, dans une grande plantation de coton. Toute une famille vit là et ils a... » Lire plus