Dans tout quatuor qui se respecte, on est cinq, les trois mousquetaires n'étaient-ils pas quatre ? Il y a donc Modolell et sa femme Pepa, Luis et sa femme Carlota, une beauté pré-raphaélite. Des bourgeois blasés, «post-modernes jusqu'au cliché». Et Ventos, le narrateur. Parmi eux, un assassin. Les belles blondes finissent toujours mal chez Montalbán, et Carlota n'échappe pas à cette règle fantasmatique : un jour on la retrouve flottant dans l'étang de la propriété familiale, curieusement déguisée en Ophélie de John Everett Millais. Noyée. Et enceinte, qui plus est, l'autopsie le révèle, à la surprise du mari. Il y aurait donc aussi un amant ? Un problème policier classique, un casse-tête tout de même pour l'inspecteur Davila. C'est que, comme le dit Ventos, «les apparences sont trompeuses, mais elles sont encore ce que nous avons de plus solide. L'apparence, c'est la réalité». Comprenne qui pourra.
« Quatuor avec chef d'orchestre ? Le titre m'a fait sourire. Et MONTALBAN est un écrivain au verbe magique: des phrases qui virevoltent, des mots qui s'enroulent et nous roulent, mêlant profondeur e... » Lire plus
« Ce petit livre est bien plus qu'un roman policier L'appréhender uniquement dans cette catégorie serait bien trop réducteur. Je tiens à dire tout d'abord que le titre espagnol, Cuarteto, reflète à mon... » Lire plus