Elle claque comme un coup de fouet. Elle jette à l'écart de soi, loin des mots, des analyses, de la raison, hors du sens. Les sentiments n'existent plus, èlle occupe toute la place. Nue comme le fil d'une lame.
Comment décrire une attaqué de panique sans l'abraser ?
Qui ne connaît pas l'angoisse des espaces de la ville ne peut mesurer la terreur de quelques secondes d'arrêt au feu rouge. Qui ne vit pas l'angoisse d'être enfermé dans un ascenseur ou un avion ne peut imaginer, l'étendue de cet effroi. Ce n'est pas seulement la gorge qui se rétrécit, la respiration qui se bloque, l'asphyxie qui gagne, c'est un écartèlement de tout l'être, une dépossession de soi, la sensation d'une mort imminente.
L. F.
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« Une écriture très précise et fine d'un phénomène parfois décrit dans les romans mais de façon fugace et sans tellement d'instrospection: ne parle-t-on pas souvent de moments de panique? Ici la panique... » Lire plus