Parcoursup constitue désormais une épreuve clef dans la vie de chaque adolescent. Cette initiation à la violence managériale et algorithmique se montre comme une préprofessionnalisation des élèves qui, paradoxalement, ne s’accomplirait que par l’humiliation des voeux refusés et des lettres de motivation jamais lues. Il en aurait été autrement si le pouvoir avait préféré investir dans la création d’universités. Parcoursup n’est pas une erreur, mais l’instrument de la brutalité d’un État qui veut imposer le privé comme modèle.
« Alors qu'il est présenté comme un outil de « régulation démocratique », capable d'exaucer les voeux des lycéens, Parcoursup les initie avant tout à la violence managériale et algorithmique et à une sél... » Lire plus