Traduit, présenté et annoté par François Maspero
Préface de Jorge Semprun
Les poèmes qui composent ce recueil ont été écrits entre 1924 à 1937, pendant les années d’exil.
Le poète péruvien y exprime, dans la fièvre, l’éloignement de la patrie natale, la souffrance physique et le sentiment d’être étranger à la société des hommes. Sa poésie traduit un mélange de mélancolie et de révolte qui, jamais, n’abandonne pour autant l’espérance. Vallejo garde la volonté acharnée de rejoindre l’humanité – l’adhésion au communisme, la défense de la cause républicaine lors de la guerre civile espagnole, en est l’une des formes. Sa poésie qui est aussi aspiration à l’infini est une bataille constante pour rendre au verbe une pureté inaccessible. C’est cet aspect révolutionnaire, au sens absolu du terme, qui fait de son œuvre l’une des plus novatrices du XXe siècle.
« César Vallejo, de son nom complet César Abraham Vallejo Mendoza, est un poète péruvien (1892-1938), peut-être même le plus grand poète sud-américain. « Poèmes humains » suivis de « Espagne, écarte de... » Lire plus