Paru le 18/10/2012

Certains livres annoncent des vérités, celui-ci pose des questions. Face à sa diversité et à son extraordinaire plasticité, comment appréhender le vivant ? Si la biologie englobe l’homme, notre espèce ne bouscule-t-elle pas le cadre théorique naturalisant de cette discipline ? Ces interrogations obligent à repenser les rapports de continuité, et de rupture, entre la biologie et les autres sciences « dures » ou celles-là encore qu’on dit humaines. Comme si tout savoir n’était pas production d’un cerveau humain si particulier – monstrueux – qui nous rattache à l’histoire animale et nous en distingue, radicalement.

À travers les concepts centraux d’évolution et d’individuation, cet ouvrage met l’accent sur l’instabilité de toute structure vivante, compensée par un renouvellement infini de formes, fondement d’une individuation qui fait de chacun d’entre nous un être unique, en évolution permanente.

Mêlant les avancées les plus récentes de la recherche à la relecture de nombreux théoriciens et philosophes du vivant – Charles Darwin, Claude Bernard, Henri Bergson ou Alan Turing, entre autres –, Alain Prochiantz propose au lecteur de suivre les méandres des grandes questions qui traversent l’histoire des sciences du vivant et, par-delà, intéressent tous les champs de savoir.


Alain Prochiantz, neurobiologiste, est titulaire de la chaire des Processus morphogénétiques au Collège de France. Il a récemment publié Géométries du vivant (Fayard, 2008) et, avec Jean-François Peyret, Les Variations Darwin (Odile Jacob, 2005).


Sciences humaines
Sciences
Collection : Les Livres du nouveau monde
Format : Broché
Pages : 176
EAN : 9782021026733 19.90 € TTC
Disponible en version numérique
Format : E-Pub
13.30 € TTC
EAN : 9782021094978

Les avis de lecture...

La Quinzaine Littéraire Jean Michel Kantor

Qu'est-ce que le vivant ?

Un livre ouvert, plein de formules provocantes et d'humour.
Pascalmasi 21/10/2024

« Voilà un livre brillant qui mêle science dure et philosophie, connaissance approfondie des mécanismes fins du génome et hauteur de vue. Je retrouve là par l'ampleur du propos, par l'aisance qu'a l'aut... » Lire plus