Cécile est morte à vingt-sept ans dans un accident d’avion. Le personnage principal de ce récit a eu avec elle une brève relation de jeunesse. Cette mort hante sa mémoire, non de façon traumatique, comme on pourrait s’y attendre, mais d’une manière incertaine, fuyante, presque douce. Et peu à peu, c’est le souvenir lui-même qui s’étiole.
Un jour pourtant, le double de Cécile lui apparaît dans la rue. Il se met à suivre cette femme : si c’était elle, qui lui serait rendue par une sorte de faille spatiotemporelle ? L’absence fait place à une obsession hallucinatoire, où il imagine les mille vies potentielles que Cécile aurait pu avoir.
Quelle place faisons-nous, en nous, à ceux que nous avons aimés, ceux qui sont partis, ceux qui ont disparu ? Avec une grande délicatesse, Philippe Marczewski raconte les rapports entre la mémoire et l’oubli : l’expérience vécue donne ici corps à une
langue qui la sublime, pour dire les présences et les absences qui tissent nos histoires.
Philippe Marczewski est né en 1974. Il vit et travaille à Liège. Son précédent roman, Un corps tropical (éditions Inculte), a remporté le prix Rossel en 2021.
« Ce roman est assez particulier. le héros vient d'apprendre la fin tragique d'une jeune femme qu'il a connue et aimée quelques années plus tôt. Il se remémore alors les moments passés ensemble, les ... » Lire plus
« Cette phrase qui n'en finit pas, qui ne veut pas en finir et me tient en elle, comme suspendu. Elle est douce cette phrase et m'accompagne en eau profonde. Je la suis, elle me poursuit. Si je ferme le... » Lire plus
« Quel bonheur ! Voici une véritable pépite ! De la 'vraie' littérature, comme j'aime. Une narration sans que la phrase ne se termine. Tout est dans la musicalité des mots, de l'histoire. Et pourtant, a... » Lire plus
« l'impossibilité de se détacher de celui ou de celle qui est parti.e à jamais, l'impossible oubli, le temps circulaire de la mélancolie, le mort qui revient sans cesse, la morte qui est partout, s'en d... » Lire plus
« « Quand Cécile » est pour ma part une très belle découverte. Par le style de l'auteur déjà, il écrit très bien, et, va au bout de son idée jusqu'au dernier et seul point. Étonnamment, ça ... » Lire plus
« Oufti est la première expression , liégeoise bien sûr, qui éclate à la lecture de ce roman ! Quel bijou d'écriture, de style et de finesse pour exprimer la peur de l'oubli et rendre à Cécile un peu de... » Lire plus
« Ce roman se lit comme une longue mélopée en clair-obscur, où surgit sans cesse la figure rêvée ou hallucinée de Cécile (un amour de jeunesse du narrateur) disparue à 27 ans dans un accident d'avion. D... » Lire plus