« Écrire sur mes parents, écrire sur ma sœur Agnès, c’est ma litanie des saints à moi, c’est ressusciter des visages, des paroles, des secrets, c’est ressusciter des vies disparues. Comme j’aurais voulu ressusciter les vies disparues sous le hangar, près de la ferme abandonnée, alors que tombait cette pluie de fin du monde, quand j’ai ramassé les papiers de famille de ces inconnus, toute leur vie dispersée, jetée aux quatre vents, livrée aux passants. »
A. R.
Dans ce récit à la fois simple et prenant, porté par une langue musicale, Alain Rémond poursuit la quête qui a fait le succès de ses récits autobiographiques, depuis Chaque jour est un adieu.
« On partira de nuit, l'heure ou l'on doute Que demain revienne encore Loin de villes soumises, on suivra l'autoroute Ensuite on perdra tous les Nords On laissera nos clés, nos cartes, et nos codes Pri... » Lire plus
« "Le pire, c'était d'essayer d'imaginer ce qui s'était passé. Parce que tous ces papiers venaient certainement de la maison d'à côté. Qui donc avait vidé cette maison de tous ces papiers pour s'en déba... » Lire plus
« « Il pleuvait comme si c'était la fin du monde », ce jour d'Août où Alain Rémond, en balade avec sa compagne, trouve refuge dans le hangar d'une ferme abandonnée. A l'intérieur, tout un bric-à-brac de... » Lire plus
« L'auteur plonge dans ses souvenirs d'enfance, en émerge 3 figures, le père, la mère et leur mésentente et sa soeur Agnès qui s'est suicidée. quelle traces gardons-nous de nos proches décédés? quelques... » Lire plus
« Alain Rémond, inlassable, continue à égrener ses souvenirs d'enfance. Sa famille très nombreuse (dix enfants), sa soeur Agnès qui s'est suicidée, ses parents qui se faisaient « la guerre » chaque soir ... » Lire plus