« Il était une fois l’histoire de pères fantômes, qui de ruptures en ruptures se sont croisés sans se connaître - mon enfance est un conte des mille et une nuits. Des silhouettes grises frôlent les murs d’un vaste palais oriental, elles murmurent, se glissent dans mon ombre, dérivent entre mes souvenirs, annoncent un secret qu’il me faudra dégager sous des tonnes de sable, sous des monceaux de rêves – vagues certitudes. De grandes ombres paternelles, obscures lueurs aux visages indiscernables, rôdent dans les chambres du palais. Nous nous croisons, nous nous parlons sans nous voir, nous nous regardons dans la nuit, et nous découvrons au matin que nous étions, les uns et les autres, objets de ces regards, proches et lointains, père(s) et fils. »
David Collin, né en France en 1968, vit en Suisse, à Fribourg.
Train fantôme est son premier roman.
« Magnifique livre sur les absences, présences, recherches, mystères du père, des pères... » Lire plus