Un couple reçoit mystérieusement un enfant, déposé par des forces inconnues dans le jardin. Ce nouveau venu est une sorte de démon, haï par la mère. Révélateur de la mésentente du couple, de l’angoisse de la mère, de la solitude de l’écrivain, l’enfant renverse toutes les valeurs habituelles de la famille et de la vie bourgeoise. Dans ce curieux apologue, Ying Chen fait le procès du sentimentalisme et des conventions sociales et familiales, mais pour exprimer paradoxalement l’amour. Il s’agit d’un « faux » livre autobiographique, mais qui touche à des éléments essentiels de la vie et de la littérature.