«Mon lieu préféré, à Rome, c'est un grand parc qui vient tout juste d'être ouvert au public, la villa Pamphili. J'y vais à pied, les fins d'après-midi. C'est l'heure où j'ai rendez-vous avec moi-même, avec mon enfance, avec ma famille. Je pense à mon père, à la mort de mon père, à la guerre entre mes parents, au silence de mon père, à notre silence à nous, les enfants. Je suis heureux et j'ai peur. L'étrange douceur de la villa Pamphili me serre le cœur. Il va bientôt faire nuit. Les promeneurs sont des ombres. De violentes odeurs montent de l'herbe. Je rentre au Collegio tel un fantôme, glissant dans l'air comme à travers l'absence. C'est l'heure de retrouver mes amis américains. Ce soir, Mike va sortir sa guitare et chanter We shall over-come - oui, nous vaincrons nos ennemis.»
Après Chaque jour est un adieu, Alain Rémond, avec la même sincérité et la même sensibilité, évoque ses années de formation.
« A partir d'un lot de lettres retrouvé, que son père écrivit à sa mère lorsqu'il était au service militaire, Alain Rémond (Chroniqueur et rédacteur en chef de Télérama, qui s'est fait malproprement vir... » Lire plus
« Séduit par la lecture de"chaque jour est un adieu", j'ai entamé celle-ci avec beaucoup de plaisir, c'est simple, comme quoi on peut dire de belles et vraies choses simplement, tout simplement...... » Lire plus