L’objet que se donne la peinture chinoise est de créer un microcosme, « plus vrai que la Nature elle-même » (Tsung Ping) : ceci ne s’obtient qu’en restituant les souffles vitaux qui animent l’Univers ; aussi le peintre cherche-t-il à capter les lignes internes des choses et à fixer les relations qu’elles entretiennent entre elles, d’où l’importance du trait. Mais ces lignes de force ne peuvent s’incarner que sur un fond qui est le Vide. Il faut donc réaliser le Vide sur la toile, entre les éléments et dans le trait même. C’est autour de ce Vide que s’organisent toutes les autres notions de la peinture chinoise. Riche de sa double culture, François Cheng nous donne les clés d’appréhension et de lecture de la peinture chinoise en la confrontant à notre tradition artistique occidentale.
« Tout jeune, c'est avec cet ouvrage que j'ai découvert François Cheng et la pensée sous-jacente à la peinture chinoise. Cet essai m'avait profondément marqué et c'est avec lui que je m'étais exercé pou... » Lire plus
« Pour qui s'intéresse à l'esthétique de la peinture chinoise et à l'influence de la pensée chinoise sur l'art pictural, l'essai de François Cheng constitue à la fois une référence incontournable et une... » Lire plus
« Pour explorer, se plonger dans un shanshui, un paysage d'eau et de montagne, découvrir la rigueur de l'équilibre et le bonheur de la fuite du pinceau, saisir le sens de la pose de l'encre sans repenti... » Lire plus
« François Cheng nous fait entendre le langage de la peinture chinoise et tente de nous faire comprendre la syntaxe de ses signes. Qu'est ce qu'un langage sinon la communication de l'expression d'une p... » Lire plus