En attendant Nadeau
Sebastien Omont
Un emploi sur mesure
Un emploi sur mesure est un premier roman intrigant, dont le héros, embauché par une entreprise de détectives privés à la fois mystérieuse et banale, se voit assigner des missions au sens aussi problématique que sa vie. Sur un ton imperturbable et drôle, dans une langue coïncidant avec la simplicité du quotidien, ce narrateur tente d’ordonner les pièces d’un puzzle qui ne correspondent pas.
Le Monde des livres
Raphaëlle Leyris
Un emploi sur mesure
Plein de fausses pistes, chausses-trappes et scènes burlesques rapportées sur le ton du pur constat, ce livre au désabusement fantaisiste est, entre autres, un bel hommage à Jean Echenoz.
Glamour
Léonard Billot
Un emploi sur mesure
De l'embauche de son antihéros dans une inquiétante boîte de surveillance à sa love story frustrante avec sa supérieure hiérarchique en passant par des hallucinations peuplées d'opossums qui parlent, Sven tisse une fiction hypnotique qui nous fait bizarrement penser à un Truffaut sous amphets. All you need is Løve !
L'Obs
Elisabeth Philippe
Un emploi sur mesure
Un côté farcesque cohérent avec son vrai-faux roman qui navigue aux confins de l’absurde et peut rappeler le Echenoz d’Envoyée spéciale… on pense aussi à Antoine Doinel, apprenti détective dans Baisers volés de Truffaut.
Les Inrockuptibles
Yann Perreau
Un emploi sur mesure
Un premier roman qui repousse un peu plus loin les limites de l’espace littéraire, en trompe l’œil où rien n’est réellement ce qu’il parait. Le livre prend le temps de poser les choses. [...] Raphaël Thiolet, 27 ans, un solitaire passionné de littérature, est pris en filature par un inconnu, dans une rue de Paris. Pourquoi donc ?, se demande le garçon. Changeant la donne, il piste à son tour le traqueur. Quelques semaines plus tard, alors qu’il galère pour trouver un boulot, un employé d’une mystérieuse société Eso Ipso laisse sa carte de visite. Le traqueur aura repéré l’un des siens : Raphaël sera embauché comme espion professionnel. [...] Si le narrateur se questionne à ses heures perdues, son choix d’arrêter de composer, c’est à Brian Eno que l’on pense surtout. De la littérature à la musique et vice versa.